LÉVEILLÉ Gustave, Léon

Fils d’un marchand de farine et d’une lingère, Gustave Lévéillé fut élu conseiller municipal lors des élections des 30 novembre et 7 décembre 1919 avec douze socialistes et dix « progressistes ». Après le congrès de Tours (décembre 1920), il adhéra au Parti communiste suivi d’une cinquantaine de militants. Très vite un certain nombre le quittèrent : en 1921, la section communiste locale ne vendit que quarante cartes et 400 timbres. Gustave Lévéillé lui-même rejoignit le Parti socialiste SFIO à une date inconnue. Selon la préfecture de la Seine, en mars 1925, tous les élus socialistes de Thiais se réclamaient de la SFIO, mais il n’y avait pas de section constituée. Le rapport préfectoral ajoutait : « La personnalité du maire, qui est un administrateur peu expérimenté, est actuellement très discutée. »

Cependant, devenu « retraité » et « propriétaire », Gustave Lévéillé fut réélu le 10 mai 1925 à la tête d’une liste de concentration républicaine composée de six socialistes SFIO (dont lui-même), onze républicains sociaux et six radicaux socialistes. Malgré la faible proportion de socialistes, l’assemblée municipale réélut Léveillé maire, mais celui-ci démissionna en cours de mandat le 5 octobre 1928.

Gustave Lévéillé s’était marié en 1909 à Rouen.