GOYPIRON André

Sans profession définie, André Goypiron habitait Dijon. Volontaire en Espagne républicaine, Goypiron appartint au 12e bataillon de la 14e Brigade internationale. Gravement blessé, il était, le 5 juillet 1938, à l’hôpital de Mataro et demeura invalide.

Selon un rapport du commissaire spécial du 2 mars 1942 adressé au préfet de l’Oise, André Goypiron avait été condamné en 1932 pour port d’armes et à nouveau au printemps 1941 à six mois de prison pour cambriolage. Il fréquentait les milieux d’extrême gauche et son nom avait été trouvé sur une liste d’anarchistes lors d’une perquisition à Dijon le 4 avril 1940.

Le rapport faisait suite à l’annonce par André Goypiron de l’ouverture à Creil (Oise) de la délégation départementale de la Ligue des Volontaires contre le Bolchevisme en février 1942. Il aurait quitté l’Oise en septembre 1942 et aurait été nommé à Calais