GIBERT Yvonne [née LEENHARDT Yvonne, Hélène]

Née le 19 juillet 1934 à Lille (Nord), morte le 16 février 2021 à Paris (XXe arr.) ; professeure ; militante syndicaliste SNES ; militante communiste de Saint-Maur-des-Fossès (Seine, Val-de-Marne) puis de Crécy-en-Brie (Seine-et-Marne).

Elle était la fille d’un pasteur qui eut neuf enfants, parent de Francis Leenhardt, député socialiste SFIO de Marseille. Sa mère était la soeur de Philippe Schweisguth, dirigeant du Réarmement moral. Yvonne Leenhardt vécut à Alger de 1938 à 1947. Revenue en France, elle obtint à la Sorbonne une licence et un diplôme d’études supérieures d’allemand. Elle participa au festival mondial de la jeunesse à Bucarest (1953) à la fin de son passage en hypokhâgne à Versailles. et séjourna cinq mois à Berlin Est à la fin de ses études à la Sorbonne.

Yvonne Leenhardt adhéra au PCF à Saint-Maur-des-Fossés où elle habitait en janvier 1951. À la Sorbonne, membre de l’Union nationale des étudiants de France en 1952, elle fut déléguée culturelle du groupe des étudiants germanistes (1954-1955).

Titulaire du CAPES d’allemand, membre active du Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES), Yvonne Gibert fut nommée au lycée de Provins (Seine-et-Marne) en 1961-1962, où elle fut l’animatrice d’un petit groupe de communistes. Mutée au lycée de Chelles (Seine-et-Marne), elle fut la secrétaire de la section (S1) du SNES en 1963-1964 et militante communiste. Elle habitait Couilly-Pont-aux-Dames en Seine-et-Marne où elle était la secrétaire de la cellule communiste et secrétaire de la section de Crécy-en-Brie. Elle militait à l’association des Échanges franco-allemands.

Enseignante au CES de Meaux de 1965 à 1974, elle se reconvertit en lettres modernes, passa avec succès l’agrégation en 1976 et effectua une année au Centre pédagogique de Paris.

Yvonne Gibert fut la candidate communiste au conseil général dans le canton de Crécy-en-Brie en 1964, puis à l’élection partielle, le 23 octobre 1966 et à l’élection générale de 1970. Elle entra au comité de la fédération communiste en 1965 mais n’y resta pas ; Gérard Bordu vint à Couilly lui dire que le questionnaire biographique qu’elle avait rempli l’année précédente ne lui permettait pas de rester dans ce type de fonction, "mais nous avons discuté de ma "nouvelles" publiée dans un numéro spécial de la Nouvelle critique ("Un amour daté") et nous fumes d’accord que c’était plus important." (témoignage, 7 juillet 2013).

Elle était mariée et mère de cinq enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article75223, notice GIBERT Yvonne [née LEENHARDT Yvonne, Hélène], version mise en ligne le 29 novembre 2009, dernière modification le 28 juillet 2021.

SOURCES : Archives du comité national du PCF, questionnaire de 1964. — Témoignage de Yvonne Gibert, juin 2013.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable