Femme de J.-B. Graves ; couturière à Marseille.
Un rapport de police la cite au nombre des notabilités de la chambre syndicale des ouvrières de Marseille créée à l’initiative de Jean Lombard (bureau définitif constitué le 6 octobre 1878).
Celle-ci, au cours d’une assemblée générale (19 novembre 1878) la désigna pour faire partie de la commission d’organisation du 3e congrès ouvrier de Marseille, et elle fut, avec Martin Julie, Tardif Louise et Meunier Louise déléguée au congrès qui se tint du 20 au 31 octobre 1879.
Elle y intervint au cours de la séance du 22 octobre et revendiqua pour la femme les mêmes droits civils et politiques que pour l’homme.
Après sa dissolution, elle reconstitua, le 11 avril 1880 — Voir Martin Julie — la chambre syndicale dont elle fut élue présidente.
SOURCES : Arch. PPo., B a/1476. — La Jeune République 1879-1880. — Compte rendu du congrès.