SORTHEZ Max (SOURTHEZ Maxime, Nicolas, Armand dit)

Né le 5 décembre 1876 au Vésinet (Seine-et-Oise), maçon, Sorthez fut secrétaire de la section du XVe arr. à Paris, du syndicat du Bâtiment, membre de la Jeunesse syndicaliste révolutionnaire et de l’éphémère fédération révolutionnaire créée en avril 1909. Il aurait été trésorier de l’Association internationale antimilitariste et aurait démissionné de cette fonction le 15 mars 1909.
Sorthez travailla, du 13 décembre 1909 au 16 décembre 1910, à l’usine d’Argenteuil (Seine-et-Oise) de la Société Lorraine-Diétrich. Il avait encouru trois condamnations : le 10 décembre 1897, un mois de prison et 25 f d’amende pour rébellion et port d’arme ; le 27 janvier 1898, par la cour d’assises de Saône-et-Loire, quatre ans de prison et 100 f d’amende pour complicité de vol qualifié et fabrication de faux certificat ; enfin, le 31 mars 1908, trois mois de prison pour escroquerie et complicité. Les services de police perdent la trace de Sorthez en janvier 1912 ; ils la retrouvent en 1922 : il exploitait alors un petit atelier de mécanicien à Pont-sur-Yonne, faubourg de Sens (Yonne).