GANIN Albert, Jean

Fils d’un formier et d’une couturière, Albert Ganin, habitait dans les années 1930, 41, rue de Belleville, Paris XIXe. En 1931 il avait quitté les Jeunesses communistes pour rejoindre l’anarcho-syndicalisme.

Membre de la CGT-SR, il fut nommé à la commission de contrôle de la commission administrative élue au IVe congrès confédéral, du 11 au 13 novembre 1932. En 1934 il fut à nouveau élu à la commission administrative comme trésorier. Dans un article du Combat syndicaliste du 17 janvier 1936, il se déclarait partisan d’un retour à la CGT si le processus de réunification confédérale aboutissait.

Après le déclenchement de la guerre civile en Espagne, il fut l’administrateur des dix premiers numéros du journal L’Espagne antifasciste (Barcelone-Paris, 31 numéros du 22 août 1936 au 8 janvier 1937).

Durant les premiers mois de la guerre civile en Espagne, l’aide matérielle aux colonnes de la CNT-FAI fut assurée par le Comité anarcho-syndicaliste pour la défense et la libération du prolétariat espagnol (CASDLPE), qui regroupait l’UA, la FAF et la CGT-SR, disposant chacune de 5 délégués. Cependant, après le départ de l’UA et la constitution du Comité Espagne libre (voir Lecoin), la CGT-SR anima quasiment seule le CASDLPE.

En décembre 1936, Albert Ganin était, au sein du CASDLPE, chargé de recueillir des fonds pour soutenir la CNT-FAI. Il fut remplacé à ce poste par N. Galve en 1937, et devint alors trésorier du CASDLPE.

Albert Ganin fut également membre du conseil du Syndicat unique du Bâtiment (SUB)de la Seine en 1937. En mai 1938, lors du congrès de la IVe Région CGT-SR, il fut élu à la commission de contrôle de la commission exécutive.
En 1950 son domicile du 78, rue Pixérecourt (Paris XXe) figurait sur la liste des domiciles à surveiller par la police.

Il s’était marié le 8 novembre 1939 à Paris (XIXe arr.) avec Geneviève Goignoux.