JOLY André, François

Fils d’un mineur, André Joly, marchand de vins, se présentait en 1935 comme : « commerçant syndiqué. Ex-membre du conseil d’administration de l’Union des commerçants de Clichy. » Il tenait, avec son épouse, un hôtel-restaurant qui accueillait, en 1931, trente-sept ménages ouvriers et en 1936, vingt-six ménages. Il fut élu conseiller municipal communiste de Clichy le 12 mai 1935 (26e sur 34) ; les communistes formaient, dans un conseil dirigé par les militants du Parti d’unité prolétarienne (voir Charles Auffray), une minorité de dix membres (Pierre Auffret, Jean Breuil, Louis Carlier, Marcel Carpentier, François Cochetel, Albert Devertis, André Joly, René Limoges, Jean-Baptiste Locqueneux, Henri Millner), deux autres conseillers les rejoignirent en cours de mandat : René Duhazé et Maurice Naile. L’assemblée municipale désigna Jolly comme délégué sénatorial suppléant pour les élections du 20 octobre 1935 et titulaire pour celles du 10 avril 1938.

Le conseil de préfecture le déchut de son mandat en février 1940, pour appartenance au Parti communiste. Toujours présent sur les listes électorales après la Libération, Joly ne fit pas partie de la délégation spéciale (conseil municipal provisoire) nommée par l’arrêté préfectoral du 4 novembre 1944.

Domicilié à Davignac (Creuse), il mourut à Ussel (Corrèze) le 17 août 1964.