Par Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule
Né le 27 février 1876 à Burbure (Pas-de-Calais), mort le 21 août 1955 à Ivry-sur-Seine (Seine) ; successivement employé de commerce, marchand de vins, puis artisan mécanicien, présenté parfois comme industriel ; militant socialiste SFIO, puis communiste de la Seine.
D’un père mineur et d’une mère cabaretière, Léonce Joly habitait déjà Saint-Denis (Seine) avant la Première Guerre mondiale.
Membre de la section socialiste SFIO de la commune, il entra au conseil municipal le 30 novembre 1919 en 26e position (sur 36) sur la liste conduite par Gaston Philippe*. Il adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours (décembre 1920) et fit partie des conseillers proches d’Émile Connoy* quand il devint maire en 1921. Il quitta, dans les premiers jours de janvier 1923, le Parti communiste et rejoignit l’Union fédérative des travailleurs socialistes de France. Il devint, aux côtés du secrétaire Jean Cauchy*, le secrétaire adjoint de la section dionysienne.
Marié trois fois (à Pantin le 22 septembre 1900, à Saint-Denis le 22 avril 1914 et à Groslay en Seine-et-Oise le 2 mars 1935), divorcé deux fois, Léonce Joly mourut à l’hospice d’Ivry-sur-Seine.
Par Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule
SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 ; versement 10451/76/1 ; listes électorales et nominatives. — État civil de Burbure, de Pantin, de Saint-Denis et d’Ivry-sur-Seine. — Journal de Saint-Denis, 6 décembre 1919. — Germinal, 10 janvier 1920 et 6 janvier 1923. — Jean-Paul Brunet, thèse, op. cit. — Renseignements recueillis par Michèle Rault.