KLEMCZYNSKI Joseph

L’un des deux frères fut délégué aux congrès de l’Union des syndicats de l’Ain de la CGT de Toulouse (1910) et du Havre (1912) et à la conférence ordinaire de la CGT tenue à Paris en juillet 1913.

Joseph Klemczynski fut secrétaire du groupe socialiste (SFIO) de Bourg-en-Bresse (Ain) de 1914 à 1920 et trésorier de l’Union départementale des syndicats (CGT). Dans ces deux cas, Joseph Klemczynski souffrit des conséquences des scissions. Dans l’Éclaireur de l’Ain du 19 septembre 1920, il prit position contre les 21 conditions et donc contre l’adhésion du Parti socialiste à la IIIe Internationale. Ce problème étant le sujet d’un âpre débat à l’intérieur du groupe socialiste de Bourg, qui allait se scinder en deux fractions égales lors de la scission socialiste, Klemczynski se décida à la fin du mois à abandonner son poste pour « raison de santé ». Mais sa santé se rétablit assez pour lui permettre de devenir trésorier du groupe socialiste (SFIO) qui fut constitué en janvier 1921 et dont le secrétaire fut Joseph Perret*.

Également trésorier de l’UD de l’Ain, Klemczynski vit ce poste menacé par la scission syndicale. En 1922, à l’époque de la scission syndicale, Marie-Louise Berthon* (née Paturel) organisa une UD-CGTU de l’Ain. Klemczynski et le secrétaire de l’UD-CGT, Marcel Nicolet*, s’opposèrent à la création de cette UD. Mais il en résulta l’obligation de fusionner l’UD-CGT de l’Ain avec celle du Jura. Le secrétaire de la nouvelle UD fut H. Galantus* du Jura, département vers lequel l’essentiel de l’activité se déplaça. Klemczynski ne joua plus un rôle de premier plan. Il continua néanmoins à militer dans le groupe socialiste.