Par Loïc Le Bars
Née le 26 mai 1906 à Saint-Viaud (Loire-Inférieure), morte le 24 avril 1992 aux Sables d’Olonne (Vendée) ; institutrice en Vendée ; militante syndicale de la FUE et troskiste.
Née d’un père douanier et d’une mère cuisinière, Floresca Auger sortit de l’École normale de La Roche-sur-Yon (Vendée) en 1925 et épousa, en août 1928 à La Roche-sur-Yon (Vendée), Eugène Péaud, secrétaire du syndicat unitaire de Vendée où elle militait. Elle fut secrétaire administrative de 1928 à 1930 et déléguée au IIIe congrès de l’Union régionale unitaire de Nantes en 1928 puis au congrès de la Fédération unitaire de l’Enseignement à Reims en 1933.
Après l’exclusion de son mari du Parti communiste en 1929, elle sympathisa avec le trotskysme. Elle fit partie de la fédération vendéenne du Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) créée en juillet 1938. En 1940, elle fut déplacée d’office et séparée de son mari. Elle milita trois ans à la IVe Internationale après la Seconde Guerre mondiale.
Elle prit sa retraite en 1959 et adhéra un temps au PSU.
Par Loïc Le Bars
SOURCES : Bulletin du SNI, Vendée. — Dossier de l’E. N. — Lettre d’E. Péaud. — A.-M. Sohn, Th., op. cit.. — L’Émancipation de Vendée, 1929-1933. — Témoignage de F.Péaud (1979). — État civil. — Loïc Le Bars, Eugène Péaud, un syndicaliste révolutionnaire, Syllepse, 2005. — Notes de Jacques Girault et de Florence Regourd.