Par Claude Pennetier
Né le 22 juin 1861 à Paris (XIe arr), mort le 3 mars 1940 à Bagnolet (Seine, Seine-Saint-Denis) ; monteur en chauffage ; militant socialiste de Bagnolet, un temps communiste puis libertaire.
Fils d’un mouleur et d’une fleuriste, Emmanuel Quesnel, monteur en chauffage, s’installa en 1919 à Bagnolet (Seine). Militant socialiste, membre du Comité pour la reconstruction de l’Internationale (CRI), il rompit avec Longuet en 1920 et appela à voter pour la motion dite Cachin-Frossard. La Fédération de la Seine le délégua au congrès de Tours (25-30 décembre 1920) où une altercation l’opposa à Jean Longuet le 28 décembre dans l’après-midi.(cf. C.r. édition de 1921, p. 408). Quesnel siégea à la commission de vérification des mandats. Il était l’époux de Marie Quesnel.
En août et septembre 1937, Emmanuel Quesnel donna quelques articles au Libertaire, organe de l’Union anarchiste.
Il mourut le 3 mars 1940 à Bagnolet et son épouse le 26 décembre 1942 dans la même ville.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/12992. — Notes de J.-M. Lebas. — Le congrès de Tours, édition critique, op. cit.