ROUGIER Louis [ROUGIER Germain, Joseph, Louis]

Fils d’un instituteur à Ollières (Var), originaire des Hautes-Alpes, Louis Rougier, instituteur, exerça à La Crau avant d’être nommé à Toulon (école de la rue Jean Aicard, puis école Rouvière). Membre du conseil d’administration de l’Union générale des membres de l’Enseignement public, section départementale du Syndicat national des instituteurs, il en devint trésorier adjoint en octobre 1925. En octobre 1927, secrétaire adjoint, il fut chargé de la gérance du bulletin qu’il conserva jusqu’à la guerre. Délégué à l’Union départementale CGT, il fit partie de la commission de contrôle en avril 1929. Lors de la réunion du conseil syndical du 5 décembre 1929, il devint secrétaire général du syndicat et le demeura jusqu’au 27 janvier 1931. Élu au conseil départemental de l’enseignement primaire (1930-1936), responsable de toutes les questions administratives (mutations, promotions), il était en outre, au début des années 1930, le délégué du syndicat des instituteurs à la Fédération des fonctionnaires, à la Fédération générale de l’Enseignement, à la Bourse du Travail et à l’Union départementale CGT.

Critiqué lors d’une assemblée générale pour sa nomination à l’école Rouvière à la fin de 1930, Louis Rougier réussit à démontrer que celle-ci n’était due qu’à la stricte application du barème syndical. A partir de janvier 1933, il exerça la responsabilité de secrétaire de la commission des affaires administratives. Ses diverses responsabilités cessèrent entre 1934 et 1936. Non-mobilisé, il reprit le secrétariat de la section en 1939-1940.

Marié, veuf, Louis Rougier se remaria en 1931 avec l’institutrice militante Marie-Louise Cassan.