SIBILLAUD Jean, Guy. Parfois orthographié SIBILLOT

Par René Lemarquis, Claude Pennetier

Né le 13 mai 1910 à Tours (Indre-et-Loire), mort le 20 octobre 1962 à Toulouse (Haute-Garonne) ; chaudronnier ; militant syndicaliste CGT du bâtiment en Touraine puis en Haute-Garonne ; militant puis responsable communiste depuis 1937 ; membre suppléant du comité central du PCF élu en 1947 et 1950 ; secrétaire de l’Union départementale CGT de la Haute-Garonne.

Jean Sibillaud était le fils Justin Bibillaud, boulanger devenu cheminot communiste, et de Maria Hériaud, domestique. Après le certificat d’études primaires il suivit trois années d’école supérieure. En 1935, il adhéra au syndicat CGT du bâtiment de Tours, ainsi qu’au Parti communiste.

En 1936-1937, Jean Sibillaud assurait la fonction de secrétaire du syndicat du Bâtiment de Tours et de la 5e région du Bâtiment CGT, responsabilité qu’il conserva jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Membre du comité régional d’Indre-et-Loire en 1936, il entra au bureau régional du Parti communiste en mars 1937 et, en avril 1939, il était encore membre du comité régional.

Militant clandestin en 1939, Jean Sibillaud fut mobilisé en avril 1940, arrêté aux armées et transféré à Cambrai. Emprisonné, il s’évada en août 1942 après trois tentatives sans succès. S’étant rendu en Charente, il ne put pendant cinq mois retrouver le contact avec le Parti communiste. Il reprit finalement le contact avec Lucien Molino de Marseille et Le Quéré de la Fédération du Bâtiment. Il se rendit ensuite à Toulouse (Haute-Garonne) où il fut responsable zone sud de la Fédération du Bâtiment. En 1944 et 1945, il occupait les fonctions de secrétaire de l’Union départementale CGT de Haute-Garonne et de membre du bureau fédéral communiste. Il l’était encore en mai 1951. Il fut également, à la même période, administrateur du journal Le Patriote.

Élu membre suppléant du comité central au congrès de Strasbourg (1947), il fut réélu à celui de Gennevilliers en 1950.

Jean Sibillaud s’était marié une première fois le 20 décembre 1930 à Tous avec Simone Samson, dont il divorça en juillet 1946. Il se remaria le 30 décembre 1947 à Toulouse avec Paule Laurence Claverie, dactylo et était père de deux enfants. Il était réformé de guerre avec pension.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article131139, notice SIBILLAUD Jean, Guy. Parfois orthographié SIBILLOT par René Lemarquis, Claude Pennetier, version mise en ligne le 6 juillet 2015, dernière modification le 6 juillet 2015.

Par René Lemarquis, Claude Pennetier

SOURCES : RGASPI, 495 270 262, questionnaire biographie 1949. — Le Réveil, 1935. — La Voix du peuple de Touraine, 1936-1939. — Travailleurs Force Ouvrière Haute-Garonne, Basses-Pyrénées, Hautes-Pyrénées, Tarn-et-Garonne, mai 1951 (information transmise par Georges Portalès). — État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable