PETIOT Jean, Marius [Dictionnaire des anarchistes]

Par René Bianco, notice complétée par Thierry Bertrand

Né le 7 mai 1883 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), mort le 24 avril 1926 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; ferblantier chaudronnier ; anarchiste, antimilitarisme.

Petiot Jean était, en 1905, le secrétaire de la section d’Aix en Provence de l’Association Internationale Antimilitariste (AIA). A ce titre il fut délégué au Congrès de l’AIA à Saint-Étienne au mois de juillet 1905.
En avril-mai 1910 il était candidat abstentionniste aux élections législatives dans la première circonscription d’Aix.

Entre juin 1905 et août 1906 il fut condamné, par différents Tribunaux Correctionnels (Montpellier, la Réole, Aix, Nîmes, Gien) à des peines de prison pour vagabondage. Il fut, également, condamné pour abus de confiance à deux reprises. Il fut amnistié suite à la loi du 24 octobre 1919.

Ajourné du service militaire pour faiblesse en 1904 et 1905, Petiot était arrêté par la gendarmerie pour insoumission le 8 décembre 1906 . Mais il eut rapidement un non-lieu car au moment de sa convocation il était en prison à Versailles.
Incorporé le 26 décembre 1906 au 3ème régiment d’Infanterie il subissait, le 16 août 1907, une condamnation, par le conseil de guerre de la 15ème région, à trois ans de travaux publics pour « bris d’armes et lacération d’effets d’équipement et d’habillement ». Écroué à l’atelier des travaux publics de Bougie (Algérie ?) il était libéré en septembre 1909 suite à une remise de peine. Il fut amnistié suite à la loi du 24 octobre 1919.

Lorsque la guerre éclatait il partit au front en août 1914 avec le 3ème régiment d’Infanterie. Un an plus tard il était blessé à Remenoville (Meurthe et Moselle) par un éclat d’obus dans l’aisselle gauche.
De retour au front en décembre 1916 il était condamné par le conseil de guerre de la 29ème division, le 21 août 1917, à deux ans de travaux publics pour désertion à l’intérieur (c’est à dire quand il n’était pas sur le front et qu’il se remettait de sa blessure). Sa peine fut suspendue pendant la durée de la guerre.
Il obtint un congé illimité de démobilisation en mars 1919.

Petiot décédait à Marseille le 24 avril 1926.

Son père se prénommait Jean et sa mère Pons Marie, Césarine.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article174356, notice PETIOT Jean, Marius [Dictionnaire des anarchistes] par René Bianco, notice complétée par Thierry Bertrand, version mise en ligne le 30 juin 2015, dernière modification le 1er juillet 2015.

Par René Bianco, notice complétée par Thierry Bertrand

SOURCE : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône M6/3355, II M3/47, 1R1223.

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