ROBERT Joseph, Maurice.

Fils d’un cuisinier, Maurice Robert vint très jeune avec sa famille à Paris. Il fréquenta les cours de l’Université populaire du faubourg Saint-Antoine (Coopération des Idées) et de la Bourse du Travail. Pendant son service militaire, il suivit les cours de l’Ecole des mécaniciens de la Marine à Toulon et obtint son brevet de mécanicien. Spécialisé dans la mise au point des moteurs d’avion, il entra au centre aéronautique de Fréjus. Syndiqué en 1908, il exerça les responsabilités de secrétaire du syndicat CGT pendant une quinzaine d’années. Socialiste SFIO, il adhéra en 1920 à la coopérative "La Fréjusienne" et en devint le trésorier, l’administrateur puis le vice-président en 1923. Deux ans plus tard, cette coopérative adhéra à l’Union des coopérateurs du Var et il ne tarda pas à la présider. Lors de l’assemblée générale de l’Union, le 1er avril 1928, il fut désigné comme président du comité du secteur de Fréjus des œuvres sociales. A partir de 1927, administrateur de l’Union, il le demeura jusqu’en 1960. Tout en occupant une position responsable au sein de l’Union locale CGT à la fin des années 1930, il était aussi le vice-président de l’Union des coopérateurs du Midi (nouvelle appellation). Membre du conseil de la fédération coopérative régionale du Midi, il fut désigné comme secrétaire fédéral en 1948. Membre du comité national (1945-1960), il approuva en 1946 le Manifeste coopératif de Georges Fauquet- Bernard Lavergne-Georges Boully- Gaston Prache et adhéra à l’Association des amis de la Coopération.