TROUILLET Jean, Barthélémy, François

Par Marie-Françoise Henssien

Né le 6 mars 1922 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), mort le 9 mai 2008 à Mâcon (Saône-et-Loire) ; employé aux houillères de Blanzy (Saône-et-Loire), employé puis cadre à la Sécurité sociale de Montceau-les-Mines, à l’URSSAF à Dijon (Côte-d’Or), à la CAF de Mâcon ; militant à la CFDT ; membre de l’UGS puis du PSU ; responsable FCPE de Saône-et-Loire.

Jean Trouillet naquit dans une famille catholique pratiquante. Son père, Pierre Trouillet était employé aux mines de Montceau ; sa mère, Joséphine Lebeau fut institutrice puis professeur de sciences naturelles. Après avoir obtenu son brevet, il entra en 1942, aux houillères du bassin de Blanzy puis devint agent à la Sécurité sociale de Montceau-les-Mines. Il passa et réussit l’examen d’expertise comptable et exerça cette fonction. Il rejoignit ensuite l’URSSAF de Dijon dans un poste de responsabilité et par la suite à la Caisse d’allocations familiales de Mâcon comme agent comptable, de 1974 à 1982.

Jean Trouillet avait pris le maquis quelques mois avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il milita à la CFTC puis CFDT cadre, participa notamment à la commission sociale de l’UD-CFDT de Saône-et-Loire. Lors de son passage à la Sécurité sociale à Montceau-les-Mines, il adhéra à l’UGS, en 1960, puis au PSU dont il devint le trésorier fédéral. Il se présenta aux élections municipales de Montceau-les-Mines, en 1965, sur la liste SFIO-PSU qui fut battue.

Aux côtés de Jeanne Répécaud, Louis Quelin, Charles Rozand, il fut membre fondateur du Centre de soins infirmiers du Mâconnais en 1974 et en assura la trésorerie pendant plusieurs années. Il joua un rôle décisif pour la reconnaissance des soins à domicile tant sur le plan local que national. Il participa activement, en tant que représentant du Centre de soins infirmiers du, à la fondation du Service de soins à domicile (SSAD) en 1981.

En 1985, il rentra à l’Académie de Mâcon comme membre associé, puis correspondant en 1987, titulaire en 1989 et membre émérite à partir de 1986. Dans sa fonction de trésorier de 1991 à 2004, il œuvra à la rénovation d’une partie de l’hôtel Sennecé, siège de l’association de l’Académie.
Il avait épousé à Montceau-les-Mines, le 28 juillet 1945, Jeannine Gillot qui exerça le métier d’institutrice et donna des cours d’alphabétisation aux adultes. Elle soutint toujours son mari dans ses activités syndicales et associatives. Deux filles naquirent de cette union : Anne-Marie, le 6 juillet 1946, morte le 30 décembre 2002 ; Michèle, née le 7 juin 1949, secrétaire de direction, mariée à Michel Long. Il avait occupé pendant la scolarité de ses enfants le poste de responsable départemental de la FCPE.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182993, notice TROUILLET Jean, Barthélémy, François par Marie-Françoise Henssien, version mise en ligne le 3 août 2016, dernière modification le 3 août 2016.

Par Marie-Françoise Henssien

ŒUVRE : « De la charité à la solidarité », regard sur la vie associative à Mâcon, replacée dans une perspective historique, Mâcon, Buguet-Comptour, 1986. — Différentes publications sur Lamartine, l’histoire sociale mâconnaise, la vie des mineurs dans le bassin Blanzy-Montceau-les-Mines parues dans les Annales de l’Académie de Mâcon.

Sources : Archives de l’UD-CFDT de Saône-et-Loire. — Témoignages de Michèle Long, de militants syndicaux et associatifs mâconnais, de Jean-Michel Dulin, président de l’académie de Mâcon, recueillis par Jean-François Poujeade. — Association bourguignonne des Amis du Maitron.

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