Par Astrig Atamian
Né en 1918 à Zongouldak dans le vilayet de Kastamonou, Arménien originaire de l’Empire ottoman, tailleur, au Parti communiste français à Marseille en 1934, établi en Arménie soviétique en 1936.
Né au sein d’une famille d’agriculteurs et d’artisans, Noubar Tchilinguirian partit en Grèce avec les siens en 1922. Il arriva à Marseille en 1930. Il arrêta sa scolarité en 1932 à l’âge de quatorze ans et travailla dans une briqueterie. Il adhéra au HOK (Comité d’aide à l’Arménie, fondé à Erevan en 1921) la même année.
En 1934, à l’âge de seize ans, Noubar Tchilinguirian commença à travailler chez un tailleur. Il intégra le Parti communiste français et milita activement au sein de la cellule 120 à Marseille avant de faire partie de la cellule Bernard-du-Bois (région marseillaise). Il fut membre de la direction de sa branche du HOK.
Le 9 mai 1936, avec son père Archak (48 ans), sa mère (38 ans), son frère de 16 ans et sa sœur de 12 ans, Noubar Tchilinguirian quitta la France à bord du Sinaïa, sur lequel quelque 1 800 Arméniens avaient également pris place. En Arménie soviétique, la famille Tchilinguirian s’installa à Noubarachen, une cité nouvelle des environs d’Erevan dont la construction avait été financée par l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance dans le but d’accueillir les réfugiés arméniens rapatriés dans leur « Mère patrie ».
Par Astrig Atamian
SOURCES : ARA, Erevan, 1 67 33 et 95.