HULIN Marcel, Charlemagne

Par Frédéric Stévenot

Né le 9 février 1909 à Vaux-Andigny (Aisne) ; mort le 3 avril 1945 à Osterburgen (Allemagne) ; résistant FFI

Les frères Closset, René Bernoville, Camille et Pierre Gossiaux, Édouard Hardelin, Marcel Leclère moururent au cours de leur déportation entre Compiègne (2 juillet 1944) et Dachau (5 juillet 1944), dans le convoi I. 240. Celui-ci fut appelé le « train de la mort » en raison du grand nombre de victimes pendant le déplacement.
Dans ce convoi se trouvaient également Oscar Cosset, Léon et Marcel Deligny, Marcel Hulin et Fernand Roy, qui survécurent au transport mais moururent plus tard dans les camps.

Selon le site du FMD, Marcel Hulin (matr. 76947) mourut à Neckarelz, un kommando dépendant du KL de Natzweiler (Bas-Rhin), situé près de Mannheim. Pendant la période transitoire, c’est-à-dire de début septembre jusqu’au 23 novembre 1944, le camp annexe de Neckarelz I, qui, avec Neckarelz II, fut le plus grand des Kommandos extérieurs de la région, fonctionna comme siège régional de l’administration centrale restée au Struthof. Neckarelz fut l’organe exécutif dans plusieurs domaines, par exemple, en ce qui concerne le déplacement de détenus entre les différents Kommandos extérieurs. Le 21 mars 1944 arrivent les 500 premiers détenus. On les loge dans l’école primaire de Neckarelz qui devient ainsi le premier camp de Neckarelz. Lorsque le nombre des détenus dépassa la capacité de ce « camp » qui est d’environ 1 000 personnes, on créa un deuxième camp auprès de l’ancienne gare de Neckarelz. À partir de ce moment, l’école fut désignée comme Neckarelz I et l’autre camp comme Neckarelz II. Officiellement, on réussit à y loger 2944 (fin septembre 1944) et 2841 (fin octobre 1944) détenus. Presque tous travaillèrent sur les chantiers des mines d’Obrigheim.

Son nom figure sur le monument commémoratif de Mennevret (Aisne) et sur le monument aux morts de Wassigny (Aisne), dont il était originaire. Marcel Hulin fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 298922). L’arrêté du ministre des anciens combattants et victimes de guerre en date du 6 octobre 1993 (JO du 8 décembre 1993, p. 17 065), autorise d’apposer la mention « Mort en déportation » sur ses actes de décès.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article203235, notice HULIN Marcel, Charlemagne par Frédéric Stévenot, version mise en ligne le 18 mai 2018, dernière modification le 21 mai 2018.

Par Frédéric Stévenot

SOURCES. SHD, dossiers adm. des résistants. — Site Internet : Mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne ; FMD ; notice sur Neckarelz ; arr. du 6 oct. 1996.

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