GANDIOL Victor Frédéric

Par Gilles Pichavant

Né le 19 juillet 1883 à Carmaux (Tarn) ; ouvrier verrier, puis contrôleur d’usine ; syndicaliste CGT à Albi (Tarn), secrétaire de la fédération CGT du verre (1920-1921).

Né le 19 juillet 1883 à Carmaux, fils d’un ouvrier mineur qui mourut en 1899, Frédéric Gandiol devint ouvrier verrier. En 1904, lors de son intégration au service militaire, il était dit fils unique de veuve. Il fut embauché à la verrerie ouvrière d’Albi, et où il devint un militant du syndicat.

En 1910 il publia une série d’articles dans La Voix des Verriers — organe de la fédération nationale des travailleurs du verre — intitulés « Grand-garçons et Gamins, émancipons-nous » (n°88, 91 et 96).

Mobilisé en août 1914, il fut envoyé au Maroc où il resta jusqu’à sa démobilisation 1919. Il y contracta le paludisme, dont il souffrit pendant de très nombreuses années, et qui fit qu’on lui attribua une pension de 10%.

Lors du Congrès de 1919 de la fédération nationale des travailleurs du verre, tenu du 3 au 6 septembre 1919 à la Grange-aux-Belles à Paris, Frédéric Gandiol fut élu membre de la commission de contrôle des mandats avec Delbec*, Schmidt* et Wasmer. Lors de la 3e journée il se prononça avec Tantot, Goujet*, Laurent Bernard* et Eugène Guégnot *, contre la suppression des sections régionales fédérales. Le congrès de les supprima pas. Il fut élu au Comité national.

Frédéric Gandiol fut de nouveau délégué au congrès fédéral, tenu à Montluçon du 23 au 26 septembre 1920, et fut de nouveau élu membre de la commission de vérification des mandats, avec Royer* de Vénissieux, Herman de Paris, de Marissal d’Hirson. Après le Comité national réuni les 20, 21 et 22 novembre 1920, il fut adjoint au bureau fédéral comme permanent, pour les besoins généraux propagande : rédaction, conférences, permanence au besoin d’une région, etc. Il devint donc le 3e secrétaire fédéral, aux cotés de Charles Delzant, secrétaire général, et Louis Monnier, trésorier.

En mars 1921, Frédéric Gandiol était le trésorier du syndicat des verreries ouvrières d’Albi, et recevait les dons des syndicats pour le soutien aux grévistes de l’entreprise.

Les 26 et 27 août 1921, il assista au comité national comme secrétaire fédéral. A la suite de la baisse des recettes provenant des cotisations, conséquence de la scission syndicale ; il fut décidé de réduire le nombre de permanents. Étant le dernier secrétaire fédéral désigné, il offrit sa démission qui fut acceptée.

En 1927 il habitait Beaumont-sur-Oise.

Il s’était marié le 16 juin 1905 à Albi, avec Marie Rosalie David, dont il divorça le 25 janvier 1931 à Albi. Il se remaria le 5 décembre 1931 à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) avec Henriette Marie Rivon.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article219065, notice GANDIOL Victor Frédéric par Gilles Pichavant, version mise en ligne le 20 septembre 2019, dernière modification le 3 juillet 2020.

Par Gilles Pichavant

SOURCES : La Voix des Verriers, septembre 1919, mars, novembre, décembre 1920, septembre 1921 — L’Humanité, 12 septembre 1907 — Arch. dép. du Tarn registre matricule N°611, classe 1903. — État civil, de Carmaux et d’Albi.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable