Par Jean-Jacques Doré
Né le 1er avril 1897 à Ornes (Meuse) ; cultivateur puis cheminot ; secrétaire du syndicat CGT des Cheminots de Rouen-État (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) de 1933 à 1935.
Fils d’un cultivateur, Henri Lecourtier travaillait aussi la terre à Tanzac près de Gémozac (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) lorsqu’il fut mobilisé dans l’infanterie coloniale le 8 janvier 1916. Blessé à la jambe gauche, il fut fait prisonnier dans la Marne le 25 juillet 1918 et interné à Crezh (Allemagne) jusqu’au 30 décembre 1918. Démobilisé le 2 septembre 1919, il retourna à Tanzac avant d’entrer aux chemins de fer de l’État en qualité de facteur le 1er mai 1920 à la gare de Rouen-Saint-Sever.
En janvier 1933, il succéda à Honoré Lemercier au secrétariat du syndicat CGT des Cheminots de Rouen-État, il était assisté d’Alfred Lemelle (secrétaire adjoint), d’Ernest Garin (trésorier), de René Morin (trésorier adjoint) et d’Albert Fauvel (archiviste). L’organisation comptait alors environ 300 adhérents. Réélu secrétaire jusqu’à la fusion avec les unitaires (CGTU) le 16 octobre 1935, il quitta l’agglomération rouennaise lorsqu’il fut muté dans la région parisienne le 15 avril 1936.
Henri Lecourtier s’était marié à Saint-Quentin-de-Maucances (Aisne) avec Augustine Boutrit le 15 décembre 1922, ils habitaient 49 rue Saint-Sever à Rouen en 1920 puis 24 rue Lemire en 1927.
Par Jean-Jacques Doré
SOURCES : Arch. Com. Rouen 7 F 3 Syndicats hôpitaux, gaz et rail. Arch Dép. Seine-Maritime 2 Z 8500 Syndicats de cheminots. — Arch. Dép. Meuse État civil. — Arch. Dép. Charente-Maritime Registre matricule militaire.