FABRIS Jean, Eugène, Louis

Jean, Eugène, Louis Fabris était le fils de Luigi et de Marie, Juliette, Anne Berger, son épouse.
Célibataire, plombier zingueur de son état, il était domicilié Cité de Boussieu à Nivolas-Vermelle (Isère).
Très jeune, il s’engagea dans la Résistance, au sein des FUJ, puis dans l’Armée secrète (secteur 7 de l’Isère) où ses services sont homologués à partir du 10 décembre 1943.
On peut lire de lui dans la citation à l’ordre de la division signée, le 23 août 1945, par le Colonel Descour, Gouverneur militaire de Lyon, Commandant la 14è Région militaire, Chef régional FFI (A.S. Secteur 7) : « A fait partie du mouvement FUJ dès sa fondation à Bourgoin (Isère) en mai 1942. A participé à de nombreux coups de main (« Sabotages, réception de parachutages » d’après une autre attestation). Toujours volontaire. S’est distingué aux combats de Bourgoin le 23 août 1944 et de Saint-Laurent-de-Mure (ou bien Saint-Bonnet-De-Mure d’après d’autres papiers officiels, les deux bourgs étant séparés par moins de deux km l’un de l’autre, dans la banlieue de Lyon) où il fut blessé et achevé par l’ennemi le 29 (28 d’après la plupart d’autres documents) août 1944. La présente citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec étoile d’argent ».
Jean Eugène Fabris obtint la mention « Mort pour la France » le 29 juin 1945 à Paris sous le n° 529.166. Il fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans le cimetière communal de Nivolas-Vermelle.
Son nom figure sur le Monument aux Morts de Bourgoin-Jallieu (Isère), sur celui de Nivolas-Vermelle et sur la Stèle FFI de Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône).


Voir : Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, 28 août 1944