CHERAMY Robert. [Belgique]

Robert Chéramy milite à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) très jeune, d’abord à la pré-JOC puis comme membre de l’équipe fédérale de Charleroi. Il débute sa carrière professionnelle dans une usine sidérurgique du bassin de Charleroi. Mobilisé lors de la Seconde Guerre mondiale, il demeure en captivité jusqu’en 1945. À son retour, il travaille durant une courte période à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).

Le 1er janvier 1948, Robert Chéramy entre au service de la Fédération des syndicats chrétiens (interprofessionnelle) de Charleroi : il y est responsable du secteur de Châtelineau-Farciennes et, par la suite, des travailleurs immigrés. De 1958 à 1965, il est également actif au sein des Équipes populaires.
Le 1er février 1963, Robert Chéramy devient secrétaire régional de la Centrale des francs-mineurs de Charleroi. À ce titre, il remplace Émile Vandendriessche* en tant que membre effectif du conseil régional pour la sécurité, l’hygiène et l’embellissement des lieux de travail dans les mines (arrêté royal du 29 juillet 1963), institué dans le bassin de Charleroi et de la Basse Sambre (pr. et arr. Namur). Il représente sa centrale au conseil consultatif de l’industrie charbonnière de la province de Hainaut.

Marié à Irma Angeli (1920-1991) et père de deux enfants, Robert Chéramy décède à Ulm, dans une chambre d’hôtel, alors qu’il part se reposer quelques jours en Italie.