BLANPIN André

Né le 31 décembre 1845 à Paris ; y demeurant, 38, rue de la Goutte-d’Or (XVIIIe arr.) ; tapissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

André Blanpin était marié, sans enfant. Simple garde, pendant le 1er Siège de Paris, à la 5e compagnie sédentaire du 166e bataillon de la Garde nationale, il continua sous la Commune ; il prétendit être rentré chez lui le 22 mai 1871 ; toutefois, on le vit, le 22, rue de la Goutte-d’Or, revenant de la barricade de la rue Lepic (XVIIIe arr.) ; il était attaché, dit-on, à l’état-major de Millière, et faisait partie du Comité du XVIIIe arrondissement. Il nia le fait, disant avoir été seulement de planton à la mairie ; on lui reprocha aussi une arrestation illégale le 8 mai.
Il fut présenté comme un ivrogne, partisan exalté de la Commune, et le 8e conseil de guerre le condamna, le 23 avril 1872, à dix ans de travaux forcés ; remise de deux ans lui fut faite le 14 février 1878, puis du reste le 15 janvier 1879, et il rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53026, notice BLANPIN André , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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