CROENNE Henri, Alfred

Né le 7 mars 1837 à Saint-Quentin (Aisne) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Les parents d’Henri Croenne s’appelaient François Croenne et Sophie, Albertine Renard.
Il était célibataire et demeurait à Paris au 11, rue Tiers, dans le quartier de la Maison Blanche. Garde, sous le 1er Siège et la Commune de Paris, à la 1re compagnie de marche du 120e bataillon, il fut fait prisonnier au Moulin-Saquet (Vitry-sur-Seine) dans la nuit du 3 au 4 mai 1871. Selon les rapports de police, il avait une cicatrice sur la joue gauche.
Le 25e conseil de guerre le condamna, le 24 avril 1872, à la déportation simple. Il embarqua à bord de la Virginie, 7e convoi de la Commune de Paris, qui quitta Brest le 5 août 1873, puis la rade d’Aix le 11 août 1873 pour arriver à Nouméa le 8 décembre 1873 après 120 jours de traversée. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56298, notice CROENNE Henri, Alfred, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Site "La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Données du site Généanet. — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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