Né le 30 avril 1817 à Gaël (Ille-et-Vilaine) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Ancien militaire, Jean-Marie Fuzin avait été condamné à deux ans de travaux publics pour vente d’effets.
Capitaine, sous la Commune de Paris, au 192e bataillon fédéré, il avait été condamné, le 6 octobre 1871, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à l’Île des Pins sur La Guerrière. Sa peine fut commuée, en 1877, en huit ans de détention, et il rentra la même année en France par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 27 et H colonies 81. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 158.