JAMIN Jean-Baptiste

Né le 20 août 1842 à Rupt-sur-Othain (Meuse) ; demeurant à Paris, 2, rue des Chaufourniers (XIXe arr.) ; cordonnier ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il était capitaine dans la 11e compagnie sédentaire du 231e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris. Du 20 au 28 mai 1871, il resta caché. Il quitta Paris le 9 juin et fut arrêté le 19 juillet à Rupt-sur-Othain. Pendant l’insurrection, il avait facilité la fuite de plusieurs personnes qui voulaient se soustraire au service de la Commune. Lui-même n’avait conservé son grade que pour éviter d’être incorporé dans une compagnie de marche. Il n’avait pu quitter Paris « à cause de son commerce et de ses ouvriers qu’il eût laissés sans travail ».
Les renseignements le concernant étaient très favorables : c’était un « honnête et laborieux ouvrier ». Il fut condamné, le 6 mars 1872, par le 3e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de privation des droits civiques ; le 13 septembre suivant, il obtint la remise du reste de sa peine, la privation des droits civiques étant maintenue.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article62235, notice JAMIN Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 septembre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/755, n° 5715.

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