Né le 11 septembre 1843 à Paris ; couvreur en zinc ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné deux fois, avant 1870, pour vagabondage.
Lieutenant, en 1871, au 74e bataillon fédéré, il fut condamné par contumace, le 19 décembre 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; puis il fut arrêté et le 3e conseil de guerre confirma cette condamnation le 24 juillet 1876 ; il arriva à Nouméa le 22 avril 1877, puis obtint remise de sa peine en 1879 et rentra par la Loire.
En dépit de la profession mentionnée dans son dossier, il y a vraisemblablement identité avec l’autre Marie, Charles Maussire, ébéniste.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/824. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2232). — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de M. Cordillot et de L. Bretonnière.