Né en 1847 à Paris ; y demeurant, rue du Chemin-des-Bœufs, n° 4 (Ve arr.) ; briquetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Sous la Commune de Paris, il était simple garde dans la 3e compagnie de marche du 156e bataillon. Il fit du service intérieur jusqu’à la fin d’avril 1871 ; le 1er mai, il alla au Moulin-Saquet et y resta jusqu’au 24 mai. Des Prussiens le firent prisonnier le 28 mai, porte de Romainville.
Il affirmait ne pas avoir d’antécédents judiciaires ; aucun renseignement par ailleurs. Son frère mourut, dit-on, sur les pontons. Il fut condamné, le 14 mai 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il fut très bien noté en déportation. Il obtint la remise de sa peine le 12 juillet 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879.
Il y a certainement identité avec Gustave, Jean Riechling, qui mourut en Nouvelle-Calédonie le 2 octobre 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.