Né le 11 mai 1813 à Florensac (Hérault) ; comptable ou courtier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Marié, père de quatre enfants. Capitaine en 1871 au 217e bataillon fédéré, il « aurait forcé un de ses fils à le suivre » dans les rangs des insurgés (s’agit-il de Pierre Rey ? né à Leucate ? — Voir ce nom).
Il fut condamné par contumace, le 11 février 1873, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis le 29 septembre 1874, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 30 janvier 1876. Amnistié, il rentra en 1879, par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/811 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Note de Louis Bretonnière.