Né le 10 juin 1839 à Cuisery (Saône-et-Loire) ; y demeurant ; charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. En 1858, il avait été condamné à 16 f d’amende pour coups volontaires, et en 1862 à quinze jours de prison pour vol d’un pantalon (aveu).
Il se trouvait à Cuisery quand l’insurrection éclata. Il se rendit aussitôt à Paris (?) et, le 15 avril 1871, entra dans une compagnie de marche du 93e bataillon de la Garde nationale. Blessé le 1er mai à Issy et fait prisonnier le même jour, il fut par la suite amputé.
Condamné, le 1er décembre 1871, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il vit sa peine commuée le 19 décembre 1876 en huit ans de détention ; puis il obtint une remise de vingt mois le 4 mars 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/791 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.