DENIS Henri [Pseudonyme dans la Résistance : Clément]

Henri Denis était le fils d’Eugène Denis, directeur des Postes, et de Françoise Mazière, sans profession.
Docteur en droit, il fut responsable des Forces unies de la jeunesse (FUJ) pour la faculté de Droit de Lyon (Rhône) et, à ce titre, membre de leur état-major.
Il fut résistant du mouvement Combat.

Henri Denis fut arrêté lors d’une réunion d’état-major qui se tint le 9 juillet 1944 dans un local situé 9 cours Gambetta à Lyon, en même temps que Hugues Barange, Henri Debiez, Pierre Poncet, Jean Roges et Pierre Toesca

Interné à la prison de Montluc, il fut extrait de sa cellule le 12 juillet 1944 et conduit avec vingt-et-un autres détenus, dont Hugues Barange, Henri Debiez, Pierre Poncet et Pierre Toesca, au lieu dit Bouvaret sur le territoire de la commune de Genas (Isère, aujourd’hui Rhône) et sommairement exécuté.
Jean Roges fut exécuté le 19 juillet 1944 à Châtillon d’Azergues (Rhône).
Enterré sous le n°22 à Genas, il fut officiellement identifié par son oncle Jules Ribon le 30 septembre 1944.
Henri Denis obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué membre des Forces françaises combattantes, réseau NAP, membre des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance avec rosette à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de Couiza (Aude), sur la stèle d’Azieu à Genas, chemin des Fusillés, sur la plaque commémorative apposée sur la façade de la poste de Lyon, place Antonin Poncet, juste en-dessous du nom de son père, Eugène Denis, fusillé le 12 août 1944 à Châtillon-d’Azergues, et sur la plaque commémorative apposée 9 cours Gambetta à Lyon IIIème arr. (Nom orthographié Denios)

Voir la monographie du lieu d’exécution