Par Claude Pennetier
Né le 13 mars 1876 à Paris (Ve arr.), mort le 27 mai 1947 à Champigny-sur-Marne (Seine, Val-de-Marne) ; employé de commerce ; conseiller municipal socialiste SFIO de Champigny-sur-Marne.
Fils du marchand et communard François Ballandras et d’une blanchisseuse, Léon Ballandras, employé de commerce à Paris, vivait à Champigny-sur-Marne (Seine, Val-de-Marne) depuis le début du siècle, dans cette ville qui était passée de 5 000 habitants en 1906 à 10 000 en 1911 et à 20 000 en 1926. Il fut élu conseiller municipal socialiste SFIO de Champigny le 10 mai 1925, sur la liste dirigée par Eugène Courel. Son nom ne figure plus sur les listes de socialistes en 1929 et 1935.
Un autre Ballandras, Lucien Ballandras, sans lien familial, militant socialiste depuis 1899, dirigeait la section socialiste SFIO de Champigny-sur-Marne en 1930.
Léon Ballandras s’était marié le 4 octobre 1900 à Paris XIIIe arrondissement avec Blanche Guéraud, sans profession, native de cet arrondissement. Le couple eut huit enfants pour la plupart nés à Champigny-sur-Marne :
Lucien Victor Alexandre (1901-1934) qui n’a donc aucun rapport familial avec le Lucien Ballandras cité plus haut.
Alexandre Louis (1902-1986)
Henriette Aimée Louise (1905-1972)
Louis Marcel (1907-1975)
Aimée Clotilde (1909-1949)
Raymond Alphonse (1913-1913) mort à 5 mois
Odette Claudine Blanche (1914-1915) morte à 18 mois
Odette Léone Antoinette (1920-1998)
Léon Ballandras resta socialiste jusqu’à la fin de sa vie. Les portraits de Karl Marx, Jules Guesde, Jean Jaurès ornaient sa salle à manger. Selon les souvenirs de sa famille, il s’affirmait toujours anticlérical même si, selon la volonté de sa femmes, les enfants furent baptisés.
Léon Ballandras mourut le 27 mai 1947 à Champigny-sur-Marne au 66, avenue Roger-Salengro (dénommée alors Avenue de Joinville) et fut enterré civilement.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 et Versement 10451/76/1. — Arch. J. Zyromski, dossier Fédération de la Seine. — L’Aube sociale, 3 avril 1926. — État civil. — Témoignage de Marie-Lise Ballandras.