REPELLIN Élie, Maurice

Fils de Enos, Alexandre Repellin, négociant, et de Sara, Emma Bonnet, sans profession, Elie Repellin intégra l’École normale supérieure primaire de Saint-Cloud en 1927. Il était professeur délégué au lycée de Brest (Finistère) quand il fut reçu (19e) à l’agrégation de mathématiques en 1933. Il épousa le 10 août 1933 à Belfort, Yvonne Seguin et fut nommé professeur au lycée de garçons Victor Hugo de Besançon.

Il devint secrétaire adjoint de la section académique de Besançon du Syndicat du personnel de l’enseignement secondaire affilié à la Fédération générale de l’enseignement-CGT de 1938 à 1940, au côté de René Nauroy, secrétaire général.

À la Libération, Élie Repellin fut membre suppléant de la commission exécutive nationale du nouveau Syndicat national de l’enseignement secondaire et secrétaire de la section académique de 1945 à 1947. En réalité, il était secrétaire d’un Syndicat unique de l’enseignement du second degré incluant le Syndicat national des collèges modernes, représenté par Georges Schouler, secrétaire adjoint et le Syndicat national de l’enseignement technique. La fusion entre les trois syndicats prévue par l’Union des syndicats du second degré (SNES, SNCM, SNET) était partiellement réalisée depuis le congrès de décembre 1945. Il cosigna avec Georges Schouler et Alexandre Kreisler, qui lui succéda comme secrétaire académique, un article dans l’Université syndicaliste du 25 février 1949 pour rendre compte de cette expérience.