DESCHAMPS J.

J. Deschamps était en 1936 le secrétaire du comité du Secours rouge international (SRI) de Marseille, nouvellement créé à l’initiative du comité central. Il participa à la Conférence départementale du SRI des Bouches-du-Rhône du 19 janvier où il exprima la volonté de structuration de l’organisation : « nécessité d’établir des liaisons étroites entre les sections, de maintenir l’activité de celles-ci par une collaboration constante avec le Comité qui aura pour tâche de leur apporter son appui et de les visiter le plus souvent possible », mais aussi « de créer un organisme de vente à la criée de La Défense, de développer les journaux de sections, de créer de nouvelles sections en rapport avec les possibilités du Secours-Rouge dans notre région. »
Charles Mattio, secrétaire régional du Secours rouge, présenta le comité départemental. Fernand Pauriol, délégué du comité central du PCF, fit le bilan de l’activité de l’année écoulée. Des ordres du jour de protestation furent présentés en faveur du droit d’asile d’Aliher et de Barthel ainsi que pour soutenir Ernst Thaelmann, Anna Pauker, le professeur Jèze et Luigi Bastoni.
Des représentants d’organisations du Front populaire étaient invités : la Section communiste de langue, le Parti républicain socialiste, le Syndicat des douanes actives, la Région marseillaise du Parti communiste, le Comité départemental des Bouches-du-Rhône d’Amsterdam-Pleyel, le Syndicat des Asiles Saint-Pierre, le Syndicat Général de l’Alimentation, la Ligue Internationale des Combattants de la Paix, la FSGT, les Jeunesses Socialistes de La Ciotat, les Fédérations des Locataires des Bouches-du-Rhône, le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme et le Service juridique du Secours Rouge.

Durant l’année 1936, Deschamps signa plusieurs articles dans Rouge-Midi en lien avec l’affaire Luigi Bastoni, tantôt de son seul nom de famille tantôt en tant que « J. Deschamps », ce qui peut donner une indication sur son prénom.