Né le 24 février 1847 à Chartres (Eure-et-Loir) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il avait subi, de 1864 à 1870, dix condamnations dont deux pour vol, pour délits de chasse, pour coups, pour vagabondage.
Pour avoir servi la Commune de Paris, il fut condamné, le 1er mars 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/824 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.