Né le 21 février 1839 à Gausson (Côtes-du-Nord) ; demeurant à Clichy-la-Garenne (Seine) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 3e compagnie de marche du 34e bataillon de la Garde nationale. Après le 18 mars 1871, il reprit son travail de terrassier. Vers le 15 avril, sans travail, il entra comme simple garde au 34e bataillon. Sa compagnie occupa l’école des Frères de Clichy-la-Garenne. Le 22 mai, le 34e bataillon fut chassé de ses positions. On reprocha à Rebours un pillage qu’il reconnut.
Le commissaire de police de Clichy ne recueillit pas de mauvais renseignements sur lui : « Il paraît même admettre que ce condamné a servi la Commune par nécessité. » Condamné, le 4 décembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.