PARENTELLI Gino

Par Jean-Claude Magrinelli

Né le 11 septembre 1912 à Travers (Suisse), , mort le 13 avril 1986 à Auboué (Meurthe-et-Moselle) ; plâtrier-maçon ; militant communiste d’Auboué, lieutenant FTP dans la Nièvre, homologué FFI, membre du comité lorrain Italie libre et secrétaire du Centre d’Action et de Défense des Immigrés après la Libération.

Gino Parentelli naquit le 11 septembre 1912 à Travers, un village du canton de Neuchâtel en Suisse. Il avait une sœur prénommée Élia née en 1913 (ou 1914) à Pistoia en Toscane. Son père Angelo était né en 1886 à Camugnano, une petite commune des Apennins située non loin de Bologne. Sa maman Isolina, Nanni de son nom de jeune fille, était née en 1892 à Bagni della Porretta, un hameau de la commune de Alto Reno Terme, entre Bologne et Pistoia.
La famille émigra en France en 1924 et s’installa à Auboué. Angelo y avait trouvé un emploi de poseur de voies à la mine d’Auboué, propriété de la Société des Hauts Fourneaux et Fonderies Pont-à-Mousson. Son fils Gino exerça d’abord le métier de plâtrier. Il se fit embaucher à l’usine d’Auboué comme maçon, au décès de son père. Jusqu’en 1936, sa maman, sa sœur et lui-même habitèrent au n° 349 des cités du Tunnel.
Gino adhéra au Parti communiste en 1933 etl milita au sein de la cellule des cités du Tunnel. Avec l’avènement du Front populaire, il adhéra à l’Union Populaire Italienne, particulièrement bien organisée dans la vallée de l’Orne. Il soutint activement la République espagnole et pour cela, reçut les félicitations écrites de la Pasionaria (Dolorès Ibarruri, députée communiste des Asturies). Il se lia d’une amitié profonde avec Mario Tinelli, l’animateur sportif des organisations de jeunesse d’Auboué qu’étaient les pionniers de l’Enfance Ouvrière, les Jeunesses communistes et à partir de 1937, l’Union des Jeunes Filles de France. Il adhéra au syndicat CGT dès sa création, le 11 août 1936. Une photographie prise en décembre 36 le montre le poing levé et portant un béret noir. Étaient aussi présents des jeunes communistes comme Serge Schneider et Franco Fiorani.

Le 26 septembre 1936, à Auboué, Gino épousa Elvira Fabbri, dont la famille résidait aux cités du Tunnel. Elle naquit le 11 septembre 1919 à Sant’Agata Feltria, dans la province de Rimini. Elvira, après son école primaire, devint couturière. Le couple eut deux enfants : Jean né le 10 septembre 1939 et Danielle, née le 3 décembre 1941. Il résidait au n° 299 des cités du Tunnel.
Pendant la drôle de guerre, les tracts du Parti clandestin étaient imprimés chez lui. Fin juin, une direction régionale clandestine du Parti communiste se constitua avec Camille Thouvenin, Jean Eggen et son ami Mario Tinelli. Le Parti se reconstitua sur la base de groupes de trois clandestins, chargés des distributions de tracts, inscriptions murales et collectes de fonds. Quand le préfet Jean Schmidt demanda en novembre 1940 aux maires de son département de lui fournir « la liste des étrangers indésirables (communistes) » de leur commune, celui d’Auboué lui donna douze noms le 20 novembre. Mario Tinelli était en première place ; Gino Parentelli en cinquième.
Gino Parentelli partit travailler en Moselle durant tout l’hiver 1940-1941, pour convaincre le plus grand nombre possible de militants de rentrer à Auboué et y renforcer le parti. À son retour, il trouva du travail dans une entreprise du bâtiment de Briey et, avec le même objectif, poursuivit ses prises de contact avec les militants du bassin. À l’été 1941, la réorganisation des cellules du Parti et des Jeunesses communistes en groupes de trois clandestins était achevée. Après l’attaque déclenchée par Hitler contre l’Union soviétique, la mobilisation s’amplifia. Le tract « Bas les pattes devant l’Union Soviétique » fut largement diffusé le 4 juillet. Le 14 juillet, tous les quartiers furent pavoisés. L’autorité préfectorale fit interner en représailles 8 militants connus, pour 25 jours à la prison de Briey. Dès le 3 avril, le commandant la brigade de gendarmerie d’Auboué avait adressé au préfet une liste de 33 communistes aubouésiens, sur laquelle le nom de Gino Parentelli était inscrit. Par circulaires des 3 et 25 juillet, le préfet Jean Schmidt exigea des listes de « communistes susceptibles d’être internés ». Gino Parentelli figura comme « militant » sur une liste, non datée, de 25 communistes aubouésiens transmise probablement par la Mairie. Par contre, il n’était pas sur la liste établie le 11 juillet 1941 par la section de gendarmerie de Briey recensant 71 militants du bassin ni sur celle établie par le commissaire de police spéciale de Briey le 15 juillet 1941, comportant 32 noms dont 7 aubouésiens. La police française avait identifié Gino Parentelli comme un militant de base, pas comme un responsable.
Le passage à la lutte armée engendra la création d’une branche militaire, composée des premiers groupes de l’Organisation Spéciale. A Auboué, entre octobre 1941 et janvier 1942, avec l’aide de Sylvain, un responsable parisien, furent constitués des groupes de trois exclusivement chargés du T.P., le travail particulier c’est à dire des sabotages et autres actions à main armée. Les plus ardents des jeunes communistes s’y engagèrent. Henri Koziol déclara au commissaire Bascou à la prison Charles III qu’à partir de son entrée dans le TP, en février 1942, il avait « perdu tout contact avec les groupes de trois. » Un rapport du commissaire politique FTP du secteur n° 1 (bassin de Briey) daté du 31 mars 1942 indiquait que cinq villes disposaient au total de 18 membres chargés du TP - dont 8 à Auboué - et que « ce sont tous des hommes jeunes et bien éduqués (politiquement) qui ont accepté la discipline et sont décidés à travailler jusqu’à la victoire finale. »
Le groupe de l’OS d’Auboué, composé à l’origine de Giovanni Pacci, Narcisse Ippolito, Maurice Froment, Henri Koziol et Maurice Henry, reçut à partir d’avril d’autres combattants : Orlando Garatoni, Bruno Mingarelli, Eugène Giro, Aldo Giagnoni, Olivero Trasciatti. Les groupes de TP avaient été placés sous le contrôle des responsables clandestins du Parti, Jean Godefroy au niveau régional et Gino Parentelli-Mario Tinelli pour le bassin de Briey. Les relations entre les responsables du TP et les responsables du Parti ne furent pas toujours sereines. L’expérience et la prudence des uns pouvaient paraître un frein à l’enthousiasme des jeunes du TP. C’est ce qu’exprima le commissaire politique du TP pour le secteur 1 (Ippolito Narcisse), dans son rapport du 31 mars 1942 : «  L’organisation du parti ne cesse de nous mettre des bâtons dans les roues surtout les camarades Gino et Mario qui ne font que ralentir notre marche en avant… ». Pourtant, la direction du Parti était intervenue à bon escient, par deux fois.
Dans le premier cas, les groupes aubouésiens de l’OS avaient procédé à 5 incendies de récoltes. Ils cessèrent à partir de janvier 1942. Gino Parentelli expliqua dans un entretien : «  Les incendies ont provoqué un certain mécontentement dans la région. Les travailleurs étaient sous alimentés et, malgré nos explications par tracts, ne nous suivaient pas. Nous en avons discuté au niveau régional et avons décidé l’arrêt des incendies de récoltes. Nous avons donc décidé de mettre le paquet sur les sabotages dans l’industrie. » « Les incendies de récoltes (…), dans l’arrondissement de Briey, dues sans doute à l’activité communiste, ont cessé » confirma le préfet le 1er février 1942. Le premier sabotage fut perpétré à l’usine d’Auboué, dans la nuit du 4 au 5 février 1942. D’autres sabotages suivirent au nombre de 24 jusqu’au 15 juillet, avec usage d’explosifs, après le vol de 450 kg de dynamite à Ludres fin mars 1942.
Dans le second cas, un cambriolage en mairie de Tucquegnieux avait été effectué « entre le 27 juin et 29 juin 1942 » dans le but d’obtenir des tampons officiels et des tickets d’alimentation. La direction clandestine du Parti n’y était pas favorable, elle pouvait les obtenir grâce à des complicités parmi le personnel communal. Malgré tout, l’opération fut menée juste après que Gino Parentelli et Mario Tinelli aient quitté la région. Elle conduisit à l’arrestation de 5 jeunes et à la déportation de deux d’entre eux.
La nomination de Giovanni Pacci comme chef régional de l’OS après l’arrestation de Camille Thouvenin dans la nuit du 22 au 23 juillet 1941 à Auboué suscita un débat. Gino Parentelli et Mario Tinelli, préalablement consultés par l’interrégional 21, n’y étaient pas favorables. Camille Thouvenin apporta après la guerre les précisions suivantes : « Comment et à quelle suite de circonstances Pacci est devenu responsable militaire en 1942 pour la région Est, c’est un mystère… Ma succession à la direction de la région comme commissaire aux effectifs était pourtant prévue. En effet, après avoir constaté par moi même que la police me suivait à la trace, aussi bien dans les Vosges qu’en Meurthe-et-Moselle, je ne pouvais prétendre tenir longtemps. J’avais informé Paris de cette situation et j’avais demandé l’autorisation d’être affecté en zone sud. Catelas (Jean) m’avait demandé de tenir le coup encore quelque temps et de prévoir mon remplacement. C’est ainsi que Sensiquet (Hubert) devait être responsable de la Meurthe-et-Moselle, Beck Marcel de Blainville responsable des Vosges et Laurent (Antoine) de Commercy responsable de la Meuse (…) En tous cas si c’est une erreur d’Antoine, elle est de taille puisque lui-même devait en être la victime. »
Le sabotage d’Auboué provoqua une répression de grande ampleur sur la population aubouésienne et du bassin. Les perquisitions et interrogatoires de suspects par les policiers de la GFP commencèrent dès le matin du 5 février. Dans l’après midi, les policiers de la XVe brigade mobile intervinrent à leur tour, aidés par les commissaires de Briey et les gendarmes de la brigade d’Auboué. Ce jour-là, Gino fut « arrêté par la Feldgendarmerie de Briey pour menées communistes (puis) relâché deux jours plus tard faute de preuves. » Echaudé, il rejoignit son ami Mario dans la clandestinité le 8 février. Mario était recherché depuis le 5 février par la XVème brigade mobile. L’avis de recherche n° 256 du 9 mars 1942 émis par la Direction Générale de la Police Nationale à Vichy, mentionna « Gino Parentelli et Kalbarczyk Zdyslaw, tous deux soupçonnés d’avoir participé aux sabotages d’Auboué. »
Elvira, désormais sans ressource, fit face grâce à la solidarité des organisations communistes et à l’emploi de « cartouchière » que lui procura à partir d’octobre 1943 le directeur de la Société Nancéienne d’Explosifs dite La Cartoucherie, une entreprise appartenant à la Société Pont-à-Mousson. Interrogée à intervalles réguliers par les policiers et gendarmes, elle tint toujours le même propos : Mon mari m’a abandonnée avec deux enfants. Je ne sais pas où il est. Gino fut « inculpé le 17 février à Auboué, au cours de l’enquête effectuée par la XVe brigade mobile de police judiciaire, de menées communistes. »
Gino et Mario se planquèrent à Mancieulles, chez Mme Doria Gada qui tenait le Café moderne. Elle fut arrêtée le 9 juin 1942 par la police allemande, avec sa fille Pierrine, son gendre Marco Ulivasi et ainsi qu’Illario Merriggiola, chef d’un groupe de trois aubouésien venu pour rencontrer les deux responsables clandestins. Dès avant le 9 juin, ces derniers avaient trouvé une autre planque. Dans cette période, la continuité et la sécurité des liaisons entre les deux responsables du Parti planqués à Mancieulles, les chefs de groupes et la direction nationale devinrent primordiales. Erna Schneider assura la liaison avec les groupes de Nancy, Henri Koziol, Oliviero Trasciatti et Illario Merriggiola avec ceux d’Auboué. Mais les liaisons se tarirent à partir de fin mai en raison du nombre grandissant d’arrestations. La police allemande arrêta 98 résistants et la XVe brigade acheva le travail dans le bassin de Briey au cours de la première quinzaine de juin. Un dernier contact fut établi par Gino et Mario le 17 juin avec un responsable national qui leur conseilla de quitter la région. Ce qu’ils firent le 18 juin. Ils atteignirent la Nièvre. En mai 1943, ils s’intégrèrent au groupe FTP de Roland Champenier, alias commandant Roland. Gino se vit confier la direction du maquis « service G » qui comptait 6 hommes en septembre 1944. Homologué unité combattante dès le 1er mars 1944, il était basé à Saint-Benin-d’Azy, une petite commune située à moins de 30 km de Nevers. Alors que les hommes du commandant Roland libéraient Nevers le 9 septembre 1944, le groupe G de Gino participait à la libération de Château-Chinon. Gino obtint le grade de lieutenant FTP et fut homologué FFI.
En août 1942, la SIPO und SD de Nancy procéda à l’internement de 267 personnes, hommes, femmes, enfants, apparentées aux résistants du groupe Pacci. Le 12 août, à 5 heures du matin, 38 arrestations eurent lieu à Auboué qui concernèrent treize familles dont celle de Gino Parentelli. Furent arrêtées sa maman Isolina, sa femme Elvira, ses deux enfants Jean et Danièle. Internées le 13 au camp d’Écrouves, elles furent libérées, après interrogatoire, le 21 août. Les policiers de la XVe brigade soupçonnèrent Elvira, en mars 1943, d’avoir organisé le passage dans la clandestinité de la fille de Joseph Schneider, Gisèle Do. Soupçon non fondé.
Après la Libération, le couple eut trois nouveaux enfants : René né à Metz le 6 janvier 1948 ; Sylvain, né à Briey le 22 janvier 1954 et Pierre, né le 30 avril 1957 à Briey. Gino fut embauché quelques mois à La Marine à Homécourt. Il dirigea le Centre d’Action et de Défense des Immigrés qui intervint début 1945 auprès du préfet de Meurthe-et-Moselle pour obtenir les mêmes conditions de ravitaillement aux familles nombreuses italiennes et françaises. À partir de mai 1946, il devint « secrétaire » du comité "Italie Libre" dont le siège était à Metz, qui assura la gestion du Consulat, tout en travaillant comme maçon dans une entreprise messine. Il retrouva ensuite du travail à l’usine d’Auboué comme soudeur. En 1972, il fit valoir ses droits à la retraite de Sidelor. Il milita à l’Association des FTP de Meurthe-et-Moselle et contribua, avec elle, à regrouper les corps des jeunes fusillés d’Auboué dans un Caveau construit, grâce aux collectes publiques notamment, aux cités de Coinville. Gino et Mario déposèrent ensemble une gerbe FTP le jour de l’inauguration le 18 novembre 1945. Jusqu’à la fin de leur vie, Gino et Elvira furent de fidèles adhérents au Parti communiste. Il prit une part active à la réussite de l’animation historique organisée par la Maison des Jeunes et de la Culture, sur la Résistance et la Déportation, du 3 au 31 mai 1980. Il présenta à cette occasion, le 18 mai, un exposé sur la résistance aubouésienne à un auditoire de plus de 200 personnes. Il préfaça le livre « Antifascisme et Parti communiste en Meurthe-et-Moselle 1920-1945 ».

Gino Parentelli décéda le 13 avril 1986 à Auboué, quelques années après avoir pu obtenir la naturalisation française du gouvernement de la Gauche. La presse régionale écrivit de lui qu’« il était, à plus d’un titre, fort connu et estimé (…) C’est le fondateur, avec Jean Bertrand et Mario Tinelli, du PC aubouésien dans les années 30 et dans les rangs duquel il a toujours milité avec une foi profonde. Mais c’est aussi et surtout l’homme de la Résistance… ». Il repose au nouveau cimetière de Coinville, à quelques centaines de mètres du Caveau de ses camarades fusillés.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article222346, notice PARENTELLI Gino par Jean-Claude Magrinelli, version mise en ligne le 31 janvier 2020, dernière modification le 11 mars 2021.

Par Jean-Claude Magrinelli

© A.D. 54, 1739W5
Elvira Fabbri, épouse Parentelli
© A.D. 54, VC 472
1973 : Salle des fêtes d’Auboué. Gino Parentelli honoré par ses camarades.
A gauche, au premier plan, Elvira le tient par le bras.

SOURCES  : Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, 1M635, 6M33-28, 10M100, 18W78, 102W1, VC472, W84-3, WM325, WM333, , WM 393, 927W3, 927W182, 927W205, 1739W1, 1739W2, 1739W5, 2101W10. — Archives municipales d’Auboué : Fiches familiales d’état civil. ) — Archives personnelles : Lettre d’Albert Ouzoulias du 10 août 1992. — AVCC, Caen : GP 16 P 457 816.
Bibliographie : Liaigre Franck, Les FTP. Nouvelle histoire d’une Résistance, Éditions Perrin, Paris, 2015. — Magrinelli Jean-Claude et Yves, Antifascisme et Parti communiste en Meurthe-et-Moselle, 1920-1945, SNIC Nancy, 1985, p.197. — Magrinelli Jean-Claude, Ouvriers de Lorraine, 1936-1946, Éditions Kaïros Nancy, 2018, tome 2, pages 226 et 227. — Martinet Jean-Claude, Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944, Éditions Universitaires de Dijon, 2015, pages 194 et suivantes, pages 384 et 385. — Pouty Thomas, « Lutte armée communiste et répression des polices française et allemandes. L’exemple du démantèlement des premiers groupes armés de Meurthe-et-Moselle », revue Communisme, n° 97/98, 2009, p. 25 à 51. — Pagus ornensis, n° 21, juillet 1996. article d’Alfred Rossolini intitulé « Auboué. 18 novembre 1945. Retour des corps des fusillés de 1942 ». — Rossolini Alfred, Résistance. Engagement d’une cité ouvrière. Auboué 1936-1945, Wotan Éditions, Nancy, 2016, page 18. — Thouvenin Camille, La Résistance dans la région Est, sans date, pages 19 et 20
Entretien : avec Elvira et Gino Parentelli, Auboué, le 16 avril 1982. Presse : Le Républicain Lorrain, 19 mai 1980 et 14 avril 1986.

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