CARAMINI Rosette

Selon un article d’Heures claires, mensuel de l’Union des Femmes Françaises, consacré au comité de Miramas, plus de 300 femmes de l’UFF rencontrèrent à Paris un collaborateur du Premier ministre en juin 1972. Elles lui remirent une pétition comportant de nombreuses signatures réclamant une augmentation minimum de 10% des allocations familiales. Rosette Caramini représentait le comité de Miramas. Elle apportait un livre vert de 200 pages qui faisait état de l’activité détaillée de son comité : photos, coupures de presse et commentaires des membres successives chargées d’y consigner les actions et décisions du groupe, retraçant l’histoire du comité de Miramas du 21 mars 1969, date de sa création, à juin 1972. Le nombre de ses membres était passé de 30 à 140. Certaines de ses camarades de comité sont également mises en avant dans l’article, comme Juliette Demory, Denise Clément, Mimi Xéridat, Paulette Argiolas, Simone Gachon, Danièle Juana et Marie-Claire Pédinielli.
Les militantes organisaient deux réunions par jour (une la journée pour les ménagères et une autre le soir pour les travailleuses), une kermesse de 3 jours lors de la Fête des Mères, une fête pour la Journée internationale des Femmes, une autre pour la revue Heures claires, le mensuel de l’UFF, ainsi que pour d’autres occasions. Elles tenaient des stands lors des ferrades (fêtes provençales pour le marquage au fer des jeunes taureaux), vendant la revue de l’organisation, des petits travaux faits à la main, du linge et de l’artisanat local qui leur était laissé en dépôt-vente.
En 1972, les femmes du comité de l’UFF de Miramas organisèrent un concours de dessins d’enfants pour la sauvegarde de la nature.

Rosette Caramini est la femme du cheminot militant René Caramini.