Par Julien Chuzeville
Militante féministe, socialiste et de la Libre Pensée à Paris.
Julie Pasquier participa en juillet 1888 au congrès de la Libre Pensée à Paris. Elle fut ensuite membre du conseil central et trésorière de la Fédération nationale de la Libre Pensée. En 1891, elle était militante de la Libre-Pensée socialiste du IVe arrondissement de Paris.
En mai 1892, elle prit part au congrès féministe qui se tint à Paris, aux côtés notamment d’Eugénie Potonié-Pierre et Aline Valette. Interviewée par La Lanterne du 13 mai 1892, Julie Pasquier déclarait : « Notre programme comporte toutes les réformes qui tendent à relever la femme, à la mettre en sa vraie place, pour arriver enfin à une ère de justice sociale ». En 1893, elle était la trésorière de la Fédération française des Sociétés féministes, et prit part en mars 1893 à sa première Assemblée générale (voir Léonie Rouzade). En avril 1896, elle participa au congrès féministe international de Paris.
En décembre 1898, Julie Pasquier signa une pétition dreyfusarde.
Y a-t-il parenté, voire identité, avec Marie Pasquier, qui était en juillet 1901 la secrétaire de L’Égalité humaine, « groupe féministe d’études sociales des dixième et onzième arrondissements » de Paris, qui adhérait au Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR) ? En août 1901, Marie Pasquier était membre de l’Union féministe socialiste du département de la Seine, aux côtés d’Élisabeth Renaud et Louise Saumoneau.
Par Julien Chuzeville
SOURCES : L’Homme libre, 22 juillet 1888. — La Lanterne, 14 juillet 1891 et 13 mai 1892. — Bulletin mensuel de la Libre-Pensée, août 1891. — Le Parti ouvrier, 15 novembre 1892. — L’Harmonie sociale, 25 mars 1893. — Le Monde illustré, 18 avril 1896. — L’Aurore, 6 décembre 1898. — La Petite République, 22 juillet et 28 août 1901. — La Femme socialiste, n° 7, septembre 1901.