MARTIN Léon

Militant de l’AIT ; communard.

Léon Martin fut un des dix délégués de la section de l’Est auprès des sections de Paris, désignés le 25 décembre 1870 pour demander, après intervention de Serraillier, la dissolution du Conseil fédéral de l’Internationale (cf. A. Fusier et Dict., t. IV, p. 52).
Le 23 mars 1871, il assista à la séance de nuit au cours de laquelle il signa, comme représentant du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale (avec E. Aubry, Boudet, Chaudesaigues, Coiffé, A. Demay, A. Duchêne, Dupuis, Léo Frankel, H. Goullé, Laureau, Limousin, Jules Nostag, Ch. Rochat), le manifeste élaboré ce soir-là par les citoyens Frankel, Theisz et Demay au nom du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières, manifeste qui engageait le peuple de Paris à voter « pour la Commune ».
Au cours d’une réunion de l’Internationale tenue à Paris le 3 mai, il fut désigné, avec les citoyens Compas, Hamet, Nostag, Goullé H., « pour constituer une commission chargée de présenter à la discussion et à l’approbation de la Commune le résultat des travaux des sections parisiennes ». La Commission, qui aura son siège à l’Hôtel de Ville, « servira d’intermédiaire entre le conseil fédéral et la Commune ». Les membres, toujours révocables par le conseil fédéral, devront rendre compte de leurs travaux à chaque séance du conseil. Au cours de la réunion tenue le 10 mai, les citoyens Armand Lévy et Beauchard furent désignés à l’unanimité pour être adjoints à la Commission (Les Séances officielles de l’Internationale à Paris pendant le Siège et pendant la Commune).

Voir L. Martin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65599, notice MARTIN Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 février 2020.
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